Le désir d'enfant après chimio

Avoir un enfant est une merveilleuse revanche sur la vie quand on a survécu à un cancer du sein.

Après un délai de 2 à 3 ans entre la fin des traitements et la conception est préconisé par les oncologues. Le risque de rechute est malheureusement important les 2 premières années pour certaines et même plus pour d’autres personnes.Il est possible de mener à terme une grossesse après un cancer du sein, moyennant certaines précautions.

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Ceci-dit , il est très important de réaliser un bilan complet avant la grossesse afin de clarifier l’état de santé et minimiser les risques de récidive.

Il est possible de mener à terme une grossesse après un cancer du sein, moyennant certaines précautions. Ceci-dit , il est très important de réaliser un bilan complet avant la grossesse afin de clarifier l’état de santé et minimiser les risques de récidive.

Vous êtes sous Tamoxifène ? Quels sont les répercussions ?

Le tamoxifène est un traitement anti-hormonal donné chez les femmes jeunes ayant eu un cancer du sein avec des récepteurs hormonaux positifs. Il n’est pas contraceptif, au contraire, il est inducteur de l'ovulation, il va stimuler les ovaires. Paradoxalement, il peut être responsable de l'arrêt des règles, ce qui peut laisser faussement penser qu'il "protège" d'une éventuelle grossesse.

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On sait aussi que ce médicament et particulièrement tératogène, donc induire des malformations chez l’enfant. Ne pas avoir une contraception pendant le traitement de tamoxifène est inimaginable.

Lors d’un désir d’enfant, il est indispensable d’arrêter le traitement au moins 3 mois avant la conception, afin de ne plus avoir de traces de tamoxifène dans le sang / corps.

Chimiothérapie, Ménopause et infertilité après un cancer du sein

Le traitement par chimiothérapie est susceptible d’altérer la fertilité.

Hors maladie, un couple sans antécédents, le délai moyen pour la conception est de 6 mois.

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ll est important de discuter des possibilités de préservation de la fertilité avec votre oncologue à un stade précoce. Il existe de nombreuses possibilités... parlez-en avec votre oncologue !


Certains traitements entraînent un risque de ménopause précoce. Le moment où la ménopause survient dépend fortement de la chimiothérapie appliquée, mais il est souvent prévisible, ce qui permet de prendre des mesures.

Le risque de ménopause précoce est surtout présent chez les femmes de plus de 35 ans (au moment de la chimiothérapie).

Qu’est-ce la Cryoconservation ?

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A côté de la congélation d'embryon (ovocytes fécondés)…

il est également possible de faire congeler des ovules, du tissu ovarien, des spermatozoïdes ou du tissu testiculaire avant l’entame du traitement. La cryoconservation consiste à congeler du tissu pour le replacer ultérieurement.

Jeunes filles, femmes ne doivent pas avoir peur de soulever la question auprès de leur oncologue, si celui-ci ne l'a pas fait spontanément.

 Quand le patient tarde à aborder le sujet, il est parfois trop tard pour faire quelque chose.En fonction du type de chimiothérapie, le fonctionnement des ovaires ou des testicules peut être perturbé. La réversibilité de cette stérilité variera d’une personne à l’autre. Un patient sera plus plus sensible aux médicaments qu’un autre, un cancer sera plus virulent qu’un autre, etc.

ll n’est donc pas « anormal » de ne pas être enceinte dans les 6 premiers mois suivant une tentative de grossesse. En effet, un bilan est souhaitable dans des services de médecine de la reproduction spécialisées, afin d’identifier de potentielles autres causes d’infertilités.

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Viser la vie deux fois !

Le projet d’enfant peut permettre de se focaliser sur un but bien réel et d’une puissance inouïe – avoir un bébé – et de passer à travers tous les traitements avec une force nouvelle.

Vivre avec la crainte d’une récidive

Reste des nuages au-dessus de la tête… En effet les femmes ayant vécu une grossesse après un cancer oscillent  souvent entre  joie et peur.

Joie immense, mais aussi l’angoisse de l’avenir et d’une récidive.

La grossesse en tant que telle n'effraie pas, mais se projeter dans le futur de l’enfant avec la peur de ne pas être là pour les anniversaires etc….

La récidive est un risque.

Mais avoir un bébé ou non ne change en rien les statistiques. 20 % des femmes interrogées lors de l’étude ont indiqué avoir eu une récidive, ce qui correspond aux taux généralement observés pour l’ensemble des femmes. 

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En effet il est impératif, d’en discuter avec votre oncologue avant les traitements si le désir d’enfants existe, afin de mieux se projeter et d’être accompagnée médicalement et psychologiquement.

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source : maman pour la vie